En janvier 2025, la hausse des prix des anciens appartements s’est accélérée dans 42% des villes avec plus de 40 000 habitants (53% dans les provinces et 19% en Ile de France). Et toute la France, les prix des vieilles maisons augmentent de 0,6% sur un an. Entre le renforcement des incertitudes politico-économiques et des perturbations climatiques, janvier s’est néanmoins inscrit sur le marché aîné. Néanmoins, les ventes sont encore augmentées de 3,2% sur un an.
Évolution des prix en France
Vers l’augmentation générale des prix de l’ancien
Comme d’habitude, l’activité de l’ancien marché a été présélectionnée en janvier. Il est généralement nécessaire d’attendre l’arrivée du printemps pour que les ventes se redressent. Et après ce profil saisonnier, les prix des compromis signés s’affaiblissent traditionnellement au début de l’année pour rebondir à partir de mars.
Néanmoins, au printemps 2024, la baisse des prix des anciens logements est devenue moins rapide toute la France. La pression d’une demande étant confrontée partout sur le territoire avec une pénurie d’approvisionnement et renforcée par l’insuffisance de la construction notée pendant plusieurs années a accompagné l’inversion de la courbe de prix. De plus, à partir de l’été dernier, une tendance lente des prix a été renforcée. Et dans ces conditions, les vendeurs ont clairement révisé leurs ambitions au cours du 2e semestre 2024.
Ainsi, en janvier 2025, la tendance à la hausse des prix signés s’est encore renforcée. Sur le marché de la Chambre, l’augmentation était de 0,3% sur 3 mois, tandis que les prix ont chuté au taux annuel de 4,5% en avril 2024. Et les prix des appartements n’ont chuté que de 0,8% sur 3 mois, contre un rythme annuel de 4,8% en avril 2024. De plus, les prix affichés augmentent désormais, à la fois pour les maisons (+ 2,2%) et pour les appartements (+ 0,1%).
Dans l’ensemble et pour l’ensemble du marché, les développements récents annoncent donc le rendement de l’augmentation générale des prix de l’ancien au printemps prochain.


Augmentation générale des nouveaux prix
En janvier 2025, les nouveaux prix du logement ont augmenté, à la fois sur le marché des maisons individuelles et celle des appartements.
Les développements observés depuis l’été 2024 confirment que les ventes de fabricants de maisons individuelles se redressent. La renaissance de l’offre de crédits bancaires et la baisse des taux des crédits ont pleinement profité à ce secteur, tandis que les fabricants ont renouvelé leur offre et adapté leurs produits à la nouvelle situation. Et au cours des trois derniers mois, les prix des maisons ont augmenté de 1,7%. Plus d’un an, la baisse des prix n’est donc que de 0,4%.
Dans le secteur du développement immobilier, le rebond des ventes est plus récent. Il s’est appuyé sur l’action des promoteurs qui s’efforcent de limiter le gonflement de leurs stocks de marchandises disponibles à la vente en accordant des avantages et des rabais à une demande confrontée à des difficultés à accéder au crédit et à la dégradation du soutien public. La baisse des prix des appartements qui s’était renforcée au printemps et à l’été 2024 a ensuite progressivement cédé la place à une augmentation, toujours timide. Et au cours des trois derniers mois, les prix des appartements ont augmenté de 0,9%.
Évolution des prix dans les détails des villes
Augmentation des prix dans 42% des villes
La hausse des prix des appartements anciens se propage rapidement. Il concerne désormais 42% des villes avec plus de 40 000 habitants (53% dans les provinces et 19% en Ile de France), contre 16% en juin 2024 avant que les augmentations ne commencent à généraliser dans les provinces, au début.
Les inégalités territoriales persistent néanmoins sur un marché en évolution. Entre l’Ile de France (5 628 € / m² en moyenne) et la province (2 901 € / m²), la fourchette de prix est très large. Au sommet de l’échelle, Paris et Neuilly-sur-Seine à plus de 10 000 € / m² ou Levallois-sur-Seine et Vincennes à un peu plus de 9 000 € / m². Tandis que les prix de l’Ile de-France les plus bas sont de 2 300 € / m² au plus (Evry-Courcouronnes et Bars-Lès-Gonesse).
Dans les provinces, des prix de 2 300 € / m² sont observés dans les villes de plus de 100 000 habitants tels que Besançon ou Clermont-Ferrand. Et les prix provinciaux les plus élevés (5 700 € / m²) se trouvent dans Anglet, Annecy et Cannes: IE dans les villes d’Ile-de-France telles que Clamart et Saint-Maur-des-Fossés, même maisons-alfort. Les prix les plus bas (1 250 € / m²) sont alors en châteauroux et saint-quentin: ils sont 8 fois moins à Paris! Et plus généralement, un quart des villes provinciales affichent des prix inférieurs à 2 000 € / m²: dont 4 villes avec plus de 100 000 habitants (Limoges, Mulhouse, Perpignan et Saint-Etienne).
Une baisse des prix de l’ancien ne peut donc avoir qu’un impact très (très) limité sur l’activité du marché dans la plupart des villes provinciales.
«Le marché immobilier de Caen et son agglomération commencent à afficher la stabilisation des prix après l’augmentation de ces dernières années. La demande reste forte, en particulier pour les appartements et les maisons bien installés avec du jardin, tandis que les taux d’intérêt influencent les décisions d’achat. Les secteurs également populaires autour de Caen, comme Mondeville, IFS et Fleur-sur-Orne continuent d’attirer des acheteurs. “
Eveline Riatto – Caen


Prix des métropoles
Diffusion des augmentations de prix dans les zones métropolitaines
Dans un marché qui a pris les couleurs, les augmentations de prix se propagent et se renforcent dans la plupart des métropoles au cours des mois. Cependant, toutes les métropoles ne sont pas affectées. Mais ces développements ont à peine perturbé les différences qui, jusque-là, ont presque toujours dessiné comme le potentiel de développement économique des territoires et les niveaux de revenu des ménages résidents, sans laisser trop de place à la qualité de vie observée.
Sur le marché des appartements, les prix par m² confirment leur progression dans 8 métropoles et annoncent leur prochaine augmentation de 2 autres: les prix ne se retirent donc pas ou sont stabilisés dans les 2/3 des grandes métropoles. Dans les métropoles où les prix augmentent déjà rapidement (Brest, Nancy et Strasbourg), les augmentations sont un peu plus soutenues dans le centre que dans les municipalités de la périphérie en raison de la pression de la demande et / ou des difficultés d’extension du parc de logements en dehors du centre-ville: néanmoins, le prix de la périphérie par rapport au centre reste modéré. D’un autre côté, les prix se retirent toujours et parfois rapidement (de l’ordre de 4%) dans les métropoles où la demande reste pénalisée par le resserrement de l’accès au crédit: c’est le cas à Bordeaux, Lyon, Nantes et Paris, donc et dans une moindre mesure que dans NICE. Mais alors que à Bordeaux et à Lyon, la baisse des prix est plus rapide au centre que dans la périphérie, l’inverse se trouve dans les 3 autres métropoles.
Sur le marché de la maison, les augmentations de prix ne se trouvent que dans 3 métropoles: Brest, Nice et Rouen. Et en général, cette évolution est due à une augmentation de prix plus rapide au centre que dans la périphérie. Tandis que dans l’autre métropole, les prix des maisons se retirent toujours: et parfois rapidement comme à Bordeaux, Lyon et Strasbourg.


À propos du baromètre LPI – IAD
L’association “Les Prix Immobiliers” a été créée le 22 décembre 2009 pour développer un observatoire de ventes de logements anciens et nouveaux fournissant aux différents acteurs un outil de connaissance spécifique des marchés.
Les membres actuels sont:
BNP Paribas Residentiel CHH, Credit Housing, Crédit Mutuel, BPCE Group, IAD, La Banque Postale et Sogeprom
Explorez le baromètre des prix de la propriété en France