Evolution des prix en France

Poursuite de la hausse des prix des biens anciens amorcée en février

Sur un vieux marché dont l’activité reprendla qualité des repreneurs évolue : depuis janvier, la place des « cadres supérieurs et professions libérales » s’est élargie au détriment de celle des « ouvriers et employés ». La baisse des primo-accédants observée en 2023 s’accentue. Et le niveau de revenus des ménages ayant recours au crédit immobilier pour financer leurs achats (près de 85% des acheteurs) rebondit : la part des acquéreurs disposant d’un revenu de 4 SMIC et plus augmente rapidement (Observatoire Crédit Logement/CSA).

Ce la transformation du marché immobilier alimente la hausse des prix des logements anciens observée depuis le début de l’année, notamment dans la plupart des grandes villes. Car la courbe des prix s’est inversée : fin juin, sur une base trimestrielle glissante, le augmenter était de 2,1% sur trois mois pour les compromis signés (+2,1% pour les appartements et +2,0% pour les maisons). C’est d’ailleurs 2,4% sur les prix affichésla nouvelle offre retrouve un certain dynamisme propice à des propositions tarifaires beaucoup plus ambitieuses de la part des vendeurs.

Toutefois, et comme d’habitude en période de ralentissement économique, l’évolution des prix signés reste à la baisse sur un plan annuel glissant, bien qu’en augmentation sur un plan trimestriel glissant : – 4,5 % pour l’ensemble du marché (- 4,5 % pour les appartements et – 4,4 % pour les appartements). maisons). Il faudra attendre encore plusieurs mois pour que la courbe des prix de l’immobilier mesurée en niveau annuel glissant se retourne. Mais désormais, la baisse des prix devient moins rapide, d’année en année.

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Nouvelle hausse des prix des logements neufs

Le la baisse des prix des appartements commercialisés par les promoteurs se poursuit.

Face à un demande OMS hésiteconfronté à difficultés d’accès au crédit et au détérioration du soutien publicles promoteurs s’efforcent toujours de limiter le gonflement de leurs stocks de biens disponibles à la vente.

Cependant, l’amélioration des prix qui avait illuminé les premiers mois de l’année a une nouvelle fois fait place à leur détérioration. LE Les améliorations du PTZ dans les zones « tendues » n’ont pas eu les effets escomptés : et fin juin, le prix de la appartements ont diminué de 1,8% au cours des trois derniers mois. Sur un plan annuel glissant, la baisse est désormais de 2,7% sur un an.

En revanche, alors que le déclin du secteur de l’habitation individuelle se poursuit et laisse espérer une prochaine stabilisation du niveau des ventes des constructeurs, le la hausse des prix amorcée au printemps se confirme.

L’offre renouvelée de crédits bancaires et la baisse des taux des crédits profitent pleinement à ce secteur : et fin juin, les prix de l’immobilier ont augmenté de 2,7% sur 3 mois. De plus, après plusieurs mois d’une telle augmentation, le rythme de baisse des prix mesuré en niveau annuel glissant stabilisé à 0,8% sur un an.

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Evolution des prix dans les détails de la ville

Hausse soutenue des prix dans 23% des villes de province

Le Un renversement de la courbe des prix de l’immobilier s’observe en Ile de France. Fin juinsur une base trimestrielle glissante, les prix des appartements anciens augmentent de 0,7% sur trois mois : comme à Argenteuil ou Boulogne-Billancourt par exemple, même si dans d’autres villes (en Seine-Saint Denis, principalement) la baisse est encore rapide, alors que dans beaucoup d’autres villes la courbe des prix est encore hésitante (dans les Yvelines ou dans une grande partie du Val de Marne par exemple). Aussi, compte tenu de la baisse observée jusqu’en février dernier, le la baisse des prix mesurés en niveau annuel glissant se poursuit (-7,0% sur un an), même si elle ralentit depuis avril. Globalement, cette baisse s’observe quelle que soit la taille des communes.

Et provinced’autre part, le les prix des appartements anciens augmentent dans 23% des villesde 7,0 % sur un an en moyenne. Lorsque la baisse se poursuit, elle est modérée (autour de 2,0 %) dans 22 % des villes.

Et au total, la baisse est deux fois moins rapide en Province qu’en Ile de France : – 3,2% sur un an, contre – 7,0%.

Lorsque les prix continuent de baisser rapidement sur une année dans les grandes villes de province, bien souvent l’inversion de la courbe des prix est observée depuis plusieurs mois. Mais ce n’est pas encore suffisant (environ 5 % sur les 3 derniers mois) : au Havre ou à Reims par exemple, où les prix baissent encore de 8 à 9 % sur un an. Ou bien la baisse avait été trop forte pour infléchir la courbe des prix : à Annecy (- 11,1 % sur un an, mais + 9,0 % depuis 3 mois). Le récent rebond pourrait aussi être encore insuffisant : de l’ordre de 1% sur 3 mois, mais de -8 à 9% sur un an (Bordeaux, Lille ou Nantes par exemple).

Prix ​​dans les métropoles

Une très large gamme de prix selon les régions

Entre les métropoles les moins chères (Brest, Grand Nancy ou Rouen, Normandie) avec des prix au m² avoisinant les 2 400 € pour les appartements anciens et celle du Grand Paris, l’écart de prix reste de 1 à 3 depuis plusieurs années, malgré des évolutions très souvent observées. En revanche, elle se réduit significativement, de 1 à 2 si l’on fait la comparaison avec la métropole Nice-Côte d’Azur et de 1 à 1,6 avec les métropoles de Bordeaux, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse : la relative l’écart s’est réduit au cours des deux dernières années, en lien avec le ralentissement de la hausse des prix, puis leur baisse dans ces métropoles. Les écarts de prix des appartements restent néanmoins le reflet du potentiel de développement économique des territoires. et surtout les niveaux de revenus des ménages résidents, même s’ils ne reflètent généralement que faiblement la qualité de vie qui y est observée.

Concernant les prix de l’immobilier, l’écart n’est que de 1 à 1,8 entre, d’une part, les métropoles de Brest, du Grand Nancy, Lille ou Rouen Normandie et, d’autre part, celles du Grand Paris et de Nice-Côte d’Azur. Par ailleurs, l’écart entre les métropoles de Bordeaux, Lyon, Marseille et Montpellier d’une part et celle du Grand Paris est faible, de l’ordre de 15 % seulement : et il n’a pratiquement pas évolué ces dernières années. années. Néanmoins, dans la plupart des métropoles, la baisse des prix de l’immobilier s’est installéemalgré une préférence de demande encore forte pour les maisons individuelles (corollaire de la perte d’attractivité des logements collectifs), dans un contexte de difficultés croissantes d’accès au crédit : parce que les niveaux de prix pratiqués deviennent plus difficiles à accompagner pour les acheteurs potentiels dont le logement le pouvoir d’achat est réduit par le rationnement du crédit.

« Les acheteurs ont bien compris qu’ils sont en position de force sur ce marché « d’achat » : ils sont exigeants, aguerris aux prix du marché et effectuent de nombreuses visites et contre-visites, avant de souvent proposer des offres très agressives (ou disparaître sans laisser de trace). nouvelles…).

Ils sont peu nombreux sur un marché où les produits concurrents sont nombreux, ils comparent donc beaucoup à la recherche de la « bonne affaire ». Toutefois, la fin du mois se caractérise par une hausse des recherches, notamment sur les biens à petit budget, autour de 150 000 € maximum.

Marine Joannis, Nantes

Découvrez le baromètre des prix de l’immobilier en France.



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